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 Un texte rp de daoc

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Guilthanas
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Guilthanas


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MessageSujet: Un texte rp de daoc   Un texte rp de daoc EmptyJeu 21 Déc - 13:18

[hrp] Je suis retombé sur ce texte en relisant un vieux fofo d'une de mes ancienne guilde de Daoc. J'aime beaucoup ce petit texte, et je voulait le faire partager... pour ceux qui connaissent pas l'univers de daoc, certains détails vous sembleront p-e obscurs. Tout celà pour montrer que l'on peut s'amuser à écrire des petits textes rp sans forcément y mettre un background de 3km derrière Wink[/hrp]



14 Huath, année inconnue :

Cher Maitre,
Comme promis, je vous tiens informée de mes progrès, ainsi que des evenements qui boisent ma vie depuis l'obtention de mon diplome d'apprentie Barde :

Il y a des gens qui marquent particulièrement, et des paroles qui marquent encore plus. Je me souviens de ce que m'avait dit Finstern la semaine dernière, alors que, caché derrière des ronces, nous espionnions les préparatifs Midgardiens. "Trop nombreux" avait alors dit Finstern, et nous avions rebroussé chemin. Puis, comme à son habitude, à demi rêveur, il avait dit une chose que j'avais pris pour totalement anodine voir absurde sur le moment : "Cela ne sert a rien de s'attaquer à un si grand nombre de midgardien, même si une personne, au bon endroit, au bon moment, peut changer le cours de l'histoire... Mais j'ai senti que ce n'etait pas notre heure"

Comment un seul homme, ou une seule femme, pouvait-il ou elle, changer le cours de l'histoire ? Le cours d'une bataille ? A ce moment précis, tout ceci me semblait pure fantasme, une sorte de flatterie de l'ego humain. N'est-ce pas dans la nature humaine que de toujours se croire indispensable ? De penser que sans nous rien ne serait ?

Mais pas plus tart qu'hier... J'ai eu la démonstration du contraire. Effectivement, un homme pouvait changer le destin d'une bataille.

Nous étions le 13 huath, le temps était plutôt clair et tiède. Au sortir du fort frontière, on pouvait entendre les oiseaux chanter à peine les lueurs matinales levées. La nature semblait calme et heureuse... Rien ne pouvait laisser entrevoir la suite des evenements... Tout se précipita.

A peine étions nous arrivés, Finstern et moi, au fort central, conquis par le sang et la sueur des Hiberniens quelques semaines plus tôt, qu'un énorme rocher enflammé tomba du ciel à quelques mètres devant nous, entamant de plusieurs centimètres la section extérieure du mur. Surprise et apeurée par l'explosion, je me jettais à terre, pensant que le ciel nous tombait sur la tête. Mais Finstern dans moments là, a toujours su garder la tête froide, ainsi avec force et delicatesse, il me tira le bras pour me relever, m'intimant l'ordre de courir jusqu'a la porte du fort aussi vite que mes jambes pouvaient me porter. L'explosion du projectile sur le mur avait été telle, que j'avais les oreilles qui sifflaient, et j'avais du mal à entendre ce que Finstern baragouinait. Mais dans ces moments là, ce n'est plus le cerveau qui agit. C'est le corps, poussé par l'adrenaline. Alors, à une vitesse folle, j'emboitais le pas de Finstern et nous courûment comme des fous vers la porte qui était à quelques dizaines de mètres devant nous. C'est alors que le deuxième projectile tomba.

Il ne tomba qu'a deux mètres de nous ! Le choc fut tel que je tombais et manquais de m'évanouir. Alors que les ténèbres allaient envahir mon esprit, ma dernière pensée fut pour vous, Maitre, qui m'aviez tant appris, je n'etais pas digne de vous pensais-je à ce moment... Je viens d'une riche famille, un rare privilège par les sombres temps qui courent. Mais justement c'est un lourd fardeux à porter... Beaucoup de gens ne vous estime que sur cela. Même mes parents n'ont jamais compris pourquoi je parti à Tir Na Nog recevoir cette formation de Barde de Campagne. La guerre leur fait horreur vous savez... Comme nous tous... Mais j'ai décidé de prendre ma vie en main : même si je dois en mourir, tant pis, au moins j'aurais apporté ce que j'aurais pu au royaume... Mais je m'égare là... La colère et l'incompréhension des miens me fait parfois perdre le fil de mes pensées.

Alors que je revenais à moi, ce que je découvris en premier fut un sombre plafond; de lourdes pierres sur de grosses poutres de bois. Il me fallut plusieurs secondes pour comprendre que j'etais dans le donjon du fort. Un druide était penché sur moi, et semblait résorber une blessure à ma jambe. La taille de la cicatrice me fit palir : je ne l'avais même pas sentie. Il leva les yeux vers moi et du comprendre mon malaise : "Vous avez recu un débrit de projectile dans la jambe, par chance, il ne faisait que quelques centimètres, sinon elle aurait été sectionnée" Il y a des gens doués pour rassurer les autres... Ou était Finstern ? Que ce passait-il ?

Comme lisant dans mes pensées, le druide continua " Votre ami vous a remis entre mes mains, il a bien fait, vous aviez déjà perdu beaucoup de sang. Il doit être quelque part sur le toit du donjon, les Midgardiens ont reussi à faire une brèche dans le mur extérieur... Satanés trébuchets... Si ca continue ils vont mettre le donjon en pièce également !" Et, au moment ou il eu ces paroles, le sol et les murs se mirent à vibrer : j'aurais cru à cet instant me trouver dans une grosse cloche, comme celles qu'on attachent aux cou des vaches à Connla. Une poutre se fissura, et de petits débrits de pierres tombèrent du plafond, comme une cascade de poussière miroitant à la lueur des torches. A ce moment j'aurais aimée être capable de me répèter la célèbre phrase des guerriers intrépides : "Même pas peur", mais j'en était incapable.

"Levez vous, vous pouvez marcher à présent, allez rejoindre votre ami, vos talents ne seront pas de trop"

De quel droit me donnait-il des ordres ? Me prennait-il pour une pauvre demoiselle apeurée ? ... Il n'avait pas tord... Ou était passé mon célèbre courage et mon célèbre caractère dont Finstern me faisait tant de fois compliment ! J'avais du les oublier au fort frontière, étant donné l'état de mes jambes qui semblaient trembler toute seule... J'aurai pu faire un show de claquettes à moi tout seule...

Tentant d'ignorer les murs qui tremblaient, les bruits assourdissant, tels des dragons s'ecrasants sur les parois du donjon, je gravis les marches 4 à 4 ... enfin 2 à 2. Enfin arrivée en haut de l'escalier, je découvris le ciel. Le soleil était déjà bien haut, mais ce n'etait pas le moment de penser à son estomac... Je montais les dernières marches, et enfin je découvris Finstern... assis en train de manger une pomme alors que des dizaines de rochers de la taille de Mag Mell semblaient avoir appris à voler en tout sens autour de nous.

"Baisse toi Morthanae, il serait vraiment stupide de te prendre une fleche en plein front alors que le véritable spectacle n'a pas encore commencé !", il semblait apprecier son humour... Les hommes... Décidément je ne les comprends pas... C'est en plein milieux des batailles qu'ils semblent les plus naturels et les plus à l'aise... Il m'expliqua rapidement la situation :

"Les Midgardiens que nous avont vu il y a quelques jours, n'etait en fait qu'une infime partie des forces que Midgard à engagé dans cette bataille. Apparement ils veulent nous déloger de ce fort... Enfin s'ils continuent à nous bombarder avec leurs Trebuchets, ils n'auront ni fort ni viandes fraiches ! D'après ce que j'ai pu voir des crénaux, ils disposent d'une dizaine de trébuchets, manoeuvrés par un ingénieur de génie : je n'avais jamais vu une telle vigueur et une telle précision. Il a fait éclater le mur extérieur en trois points en moins de deux heures. S'ils n'était pas aussi poilu, je l'aurai bien invité boire quelque chose à Tir Na Nog, certainement un sacré bonhomme ! De plus, ils ont disposé des rangs de chasseurs en contrebas... Si tu pointes ta tête hors du créneaux, tu peux être sur de l'avoir ta flèche dans le front... Apparement c'est la mode en ce moment" Dit-il en désignant des dizaines de cadavres transpersés de flèches qui gisaient au pied des créneaux. "C'est pour cela que j'attend, de toute facon, on a reussi à faire passer un ranger pour prévenir le fort frontière, des renforts devraient arriver au crépuscule"

"Mais il est même pas midi !"
"Oui, raison de plus pour profiter de cette pomme, je ne sais pas si j'aurai encore un estomac en était de marche à l'heure du déjeuné ! Que faire d'autre de toute façon ? La bataille est jouée, il faudrait un miracle pour empecher les Midgardiens de raser le donjon avant ce soir !"

Mais au moment ou il disait ces paroles, un petit lurikeen, armé d'un arc, passa sa tête entre les créneaux pour distinger quelque chose en contrebas. Il la retira vivement, et une fleche vint se planter à quelques centimètres de sa joue. Alors il pris une grande inspiration et il regarda, l'horizon, le ciel, le soleil... comme s'il faisait ses adieux au monde. Je ne pu retenir un hoquet de stupeur, lorsque l'agile Lurikeen, sauta sur le créneau, l'arc à la main, décocha une flèche... puis se fit transperser d'une dizaine de traits une seconde plus tard.

Finstern ne dit rien, il ferma simplement les yeux, comme résigné devant tant de témérité. A quoi bon chercher la mort, quand on sait qu'elle frappera pas plus tard que dans quelques minutes ? Pourquoi mourir pour tirer une flèche ?
Mais alors que j'avais encore la vision de ce petit être tombant inanimé, je me rendis compte d'une chose... Ou plutot de l'absence d'une chose... Le bruit ? Il avait disparu... je me retournais vers Finstern, mais déjà il était penché, prudent, au créneau où était mort le téméraire Lurikeen.

"Incroyable" S'exclama t-il.

En rampant, même pas peur, je m'approchais de lui pour tenter de distinguer cette chose si incroyable ! Et quelle surprise ! En contrebas, nous avions une vie imprenable sur les 10 trébuchets allignés à une trentaine de mètres... Ils ne tiraient plus... L'ingénieur gisait au sol, devant... une flèche dans la gorge...

Alors je me retournais vers le cadavre du petit héros du jour, ce Lurikeen inconnu, personne ne se souviendrait jamais de lui, ni de son nom... même moi je finirai par l'oublier, mais ce jour là je compris ce que Finstern avait voulu dire... Effectivement, une personne pouvait changer le cours du destin, le cours d'une bataille. La bonne personne au bon endroit, au bon moment.

Car... sans ingénieur pour utiliser les trébuchets, les pauvres Midgardiens durent monter à l'assaut de la forteresse. Ils goutèrent tellement d'huiles bouillantes qu'on dit que le fort empesta le cochon grillé pendant plusieurs semaines... Midgard se retira lorsque les premiers sons de luths arrivèrent à leurs oreilles, annonçant l'arrivées de troupes Hiberniennes...
Ce fut une terrible bataille somme toute, beaucoup dans chaque camp trouvèrent le mort... Et j'avais déchiré et taché ce pantalon qui m'avait couté tant d'aurulite...

Morthanae, Apprentie Barde, pour Maitre Figost, Académie de musique de Tir Na Nog
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