Mes paupières s’ouvrent, je suis aveuglé…
Malheureusement non, notre capitale est toujours en ruines, le rêve que j’espère chaque jours n’ai donc pas réalisé, à la place, le cauchemar quotidien.
Les rires des enfants qui couraient dans les rues ne sont plus. Le parfum du printemps, la douce chaleur du soleil matinale sur ma peau et les odeurs de pains frais plus qu’un lointain souvenir, dont je ne suis plus très sûr d’ailleurs…
Que tout cela me manque…Ma vie d’avant.
Pourtant une chose est certaine, du temps de mes études de la magie, du temps ou mon corps était, comment dire, intact et vivant, j’ai appris des choses sur moi, une grande puissance coulait dans mes veines, et une soif d’apprendre sans limites, sans oublier ma passion pour la vie.
Et ca, on me l’a pris, dérobé, que me reste t’il ?
La vengeance, la soif de destruction, les voir tous souffrir et leur sang maculer mes mains et les rues de leurs capitales?
Dans un premier temps, c’était mon seul objectif, et j’ai pris un peut de recul.
Cela serait trop simple et rapide. Autant les voir se rendre compte de leurs erreurs, et en venir à nous demandent grace à genoux, nous supplier.
Nous avons tout perdu, qu’avons-nous à gagner à présent, en ayant pitié d’eux.
Ma nouvelle apparence, ma malédiction, d’être un réprouvé, m’a apporté une chose.
Un sentiment de fureur dont nul ne peux imaginer les limites.
Car mon pouvoir lui n’est en rien diminué par ma nouvelle condition, la magie coule toujours dans mes veines, bien plus forte.
Ils ont fait de nous, le race d’Azeroth qui sera toujours debout, bien après que les autres aient disparu, le peuple le plus inébranlable que le monde est porté, ils ont créé l’arme, qui va les exterminer tous.
Pour la horde mes frères.