[ Background ] Guilthanas

Bon bah j'ai post plein de trucs aujourd'hui, j'aurai pas le temps d'ecrire ce week-end alors profitez de ce que j'ai post, y en aura pas d'autres avant Lundi :

bon guilth et archi c quand que vs devenez des non-morts :p

pour des membres de la CN etes un peu trop ally pour nous là :p

CHAPITRE 7

Le vent était glacial.

Je n’avais jamais eu aussi froid de ma vie.

Mais malgré le froid, nous devions avancer le plus vite possible. Ils étaient derrière nous. Dans la nuit j’avais l’impression d’entendre leurs échos, comme s’ils allaient nous sauter dessus si nous nous arrêtions quelques minutes.

La neige n’aidait pas à se déplacer. Je hais la neige… elle s’accroche et s’infiltre partout avant de fondre et de nous glacer jusqu’aux os.
Mais nous n’avions pas le choix.

Pour fuir, il nous fallait prendre le chemin le plus court, et ce chemin passait directement par les montagnes de Dun Morogh.

Les Orcs étaient beaucoup plus puissants et organisés que nous, ils avaient ravagé tout le royaume avant de finalement faire tomber Stormwind. La cité-capitale était en ruine, la majeure partie de la population avait fui par les montagnes. Le reste était mort.

Mon nouveau papa était resté la bas, il était certainement mort… Et je ne savais ou était ma nouvelle maman…

Encore une fois j’étais seul. Seul dans une caravane d’une centaine de personnes, marchant aussi vite que possible vers Ironforge en espérant que les montagnes ainsi que le mauvais temps ralentirai l’avancée Orc, en espérant que les nains réussissent là où les hommes de Stormwind avaient échoué.

Etait-ce mon imagination ? J’entendais le boom-boom des tambours de guerre faire échos dans les montagnes depuis hier.

Ils se rapprochaient… Ils nous rattraperaient…



Accoudé à la proue du navire, je m’étais perdu dans mes pensées. Ces souvenirs étaient vieux d’une vingtaine d’années, pourtant le froid qui m’habitait en y repensant était bien réel.

J’avais cru mourir plus d’une fois lors de cette fuite désespérée vers Ironforge.

En y repensant, c’était peut-être cette expérience qui m’avait incité à me spécialiser en feu, et à renoncer totalement à la magie du givre.
Mais je m’étais habitué à vivre avec ce froid intérieur qui hantait mes souvenirs, ce qui me gênait c’était un autre froid… Cette brise glaciale qui soufflait depuis notre approche du continent glaciaire de Northrend.

« Guilthanas… Tu vas bien ? »

Archiza se tenait dernière moi, je ne l’avais même pas entendu s’approcher. J’étais accoudé à la proue du navire, perdu dans mes pensées, les yeux rivés sur le gros glacier qui se découpait à l’horizon.

« C’est parce que je suis levé avant midi que tu me demandes si je suis dans mon état normal ? »
« Entre autre… Je sais aussi la peur que t’aspire les étendues glaciaires »
« Merci de me le rappeler. Non ce n’est pas la peur qui me tiraille cette fois. Mais un mauvais pressentiment, un très mauvais pressentiment. »

Elle s’approcha de moi et passa ses bras autour de ma taille.

« Tu penses à trop de choses. Surtout depuis la mort d’Andy… Tu te sens responsable je le sais… Mais tu ne pouvais plus rien pour lui… »
« Sa mort ? Il a été exécuté… Assassiné… Comme tous ces pauvres gens à Stratholme ! Massacrés pour le bien du royaume ! Bah… On a un doute ? Ils sont contaminés ou pas par le fléau ? On ne prend pas de risque… On les tue tous… »
« J’avoue que le Prince Arthas a pris des mesures extraordinaires. Il a ordonné le massacre de tous les habitants, mais tu n’y ais pour rien en cela. »
« Andy… Je n’aurai pas du l’entraîner avec nous… »
« Guilthy… Tu as fais ce qui te semblait juste. Tu as risqué ta vie pour le sortir de là. Si tu n’étais pas intervenu, il se serait fait tuer en ville. »
« Je sais… Il était condamné je sais… Il avait mangé le blé d’Andorhal… Il allait devenir un mort-vivant… Mais la façon dont Arthas a ordonné son exécution… La façon dont ces centaines de personnes ont été brûlées dans de grands bûchers pour pas qu’il se relève d’entre les morts… »
« Je sais, moi aussi je suis mal à l’aise. Mais nous n’y pouvons rien. Ce qu’il nous reste à faire, c’est de nous battre à Northrend pour endiguer le fléau, et que plus jamais un tel massacre soit perpétré en Lordaeron ou ailleurs. »
« Oui, c’est que qu’il nous reste à faire… »

Elle me serait dans ses bras, tendrement. Mais pourtant je n’arrivais à exprimer aucune chaleur.

« Cela ira mieux dans quelques temps… Je t’aime Guilthy »
« Je t’aime Archi »

A mon oreille ces mots sonnaient creux…

« Je te laisse à tes pensées quelques minutes, je vais chercher quelque chose à manger, je reviens. »

Je ne ressentais plus aucune chaleur, comme si je perdais l’usage de mes sentiments. Mon cœur et mon corps devenaient telle de la glace. Etait-ce mon imagination, ou était-ce réel ?

Lors de notre fuite dans les rues de Stratholme, la voix de Mal'Ganis avait résonnée dans ma tête, et telles avaient été ses paroles :

« Condamné… Tu es condamné… Cela ne sert à rien de fuir, car la graine du fléau est en toi. Reviens et agenouille-toi devant ton nouveau maître… »

Tout ce que je sais c’est qu’Andy avait lui aussi entendu cet appel, mais pas Archiza, sinon elle m’en aurait parlée.

Je gardais cela secret… Comment aurais-je pu être condamné alors que je n’avais mangé aucun blé contaminé ?

Mais pourtant je ressentais de plus en plus ce froid en moi, comme si ma chaleur et mon humanité disparaissaient petit à petit…

Non… C’était impossible je n’avais pas touché à ce blé… Je mélangeais tout : mes peurs, mes pressentiments, mes traumatismes passés, la mort d'Andy, le massacre auquel j'avais participé… C’était normal que je ne sois pas dans mon état normal.

« Guilthy, j’ai rapporté deux trois trucs, tu préfères quelque chose de salé ou de sucré à cette heure ? »
« Tout me va. »

Comme depuis le début du voyage, je mangeais, alors que je ne ressentais aucune faim.

La suite La suite

Et bien, il y en a qui s'ennuient ferme au boulot on dirait

Clair tu es dans la fonction publique ? (loin d emoi l'idée d'offenser les fonctoinaires)

Va falloir que tu arrêtes on va plus faire peur nous els Hordeux, on va nous prendre pour des elfes ^^

Sérieusement j'en veux encore....(de Palmas inside)

Ils font des travaux dans les bureaux pour changer la disposition, du coup c'est n'imp pour travailler... En plus avec le pont du 1er...

Enfin bref je m'occupe.

CHAPITRE 8


Kel’thuzad… Je me souviens vaguement de lui. On le croisait rarement à l’Académie, car il passait la majeure partie de son temps dans ses possessions secondaires au Nord à explorer sa magie et à effectuer des recherches secrètes.

Lors des réunions du Kirin Tor, il était parfois là, mais distant, comme s’il écoutait quelqu’un d’autre d’une oreille. Parfois j’oublie que j’ai eu la chance de servir le Kirin Tor. Rare sont ceux qui ont un jour eu le droit de faire parti de la société secrète de Dalaran.

Kel’thuzad, était mystérieux et sombre, il ne s’occupait pas de son apparence extérieure, mais son charisme imposait le respect. Il était quasiment un intouchable de la société de Dalaran.

Pourtant un jour, il a été condamné.

Suite à une enquête secrète menée par Jaina Proodmore en personne, il a été prouvé que Kel’Thuzad explorait la nécromancie. Une magie interdite qui touche à la mort. Je me souviens, j’étais présent lors de son procès, où Antonidas lui-même ordonna la confiscation de tous ses biens ainsi que de tous ses écrits. La preuve majeure de ce procès était un rat en état avancé de décomposition, mais qui pourtant semblait toujours vivant…

Il l’avait ramené d’entre les morts. Il vivait en continuant à se décomposer. Je me souviens m’être demandé comment on pouvait
assurer ses fonctions naturelles avec des organes en décompositions.

Il avait été exilé de Lordaeron, et il était parti vers le nord, loin vers le nord. Je ne l’avais plus jamais revu…

Mais d’après Arthas, c’est lui qui a empoisonné les réserves de blé d’Andorhal. Dans sa colère Arthas l’a poursuivi et tué. Mais est-il vraiment mort ?

AGENOUILLE-TOI DEVANT TON NOUVEAU MAITRE !

Je me réveillais en sursaut, tombant presque de mon lit.

« Guilthanas ? »
« Ce n’est rien Archi, ce n’est qu’un mauvais rêve… Je vais faire un tour dehors pour me changer les idées, je reviens »

Cette voix… Froide, sans vie… Mais étrangement… Je trouvais qu’elle avait un accent orc ?!

Elle résonnait de plus en plus souvent dans ma tête depuis que nous avions posé pied sur Northrend. S’il n’y avait eu que cette voix…

Soudain une quinte de toux me plia en deux, comme convulsé. Une toux grasse et horrible. A chaque fois que j’entendais cette voix, cette même toux revenait. J’avais réussi à la cacher à Archiza pour le moment…

Cette toux était de pire en pire. A tel point cette fois que je tombais à genoux dans la neige. J’avais l’impression que j’allais mourir, ne pouvant plus respirer.

La toux se calma. J’ouvris les yeux.

J’étais à genoux dans la neige, penché en avant. Le neige devant moi était rouge, imbibée du sang que je venais de cracher. Je distinguais également des petits morceaux blanc-rose… Je crachais mes propres poumons… petit à petit, j’en étais certain.

Pourtant je ne ressentais aucune douleur physique. Je ne ressentais plus rien, hormis ce froid constant en mon être.
Depuis que j’avais posé le pied en Northrend, je le savais… Le fléau m’avais contaminé.

Il ne restait plus qu’une solution pour sauver mon honneur… le suicide.
Au centre de notre camp provisoire sur le littoral du glacier, nous avions érigé un grand bâtiment qui servait un peu à tous les usages. Notamment de réfectoire. Je m’y dirigeais. J’y trouvais l’un des mousses de notre flotte occupé à surveiller le grand feu.

« Mon garçon, va me chercher du papier et une plume s’il te plait, je surveille le feu en ton absence »
« Bien monsieur »

Un quart d’heure plus tard il était revenu, avec ce que j’avais demandé.
Il me fallut une demi-heure pour poser sur le papier ce que j’avais à dire. Une missive officielle pour notre prince, expliquant mon état et les raisons de ma disparition… Et une autre missive pour mon Archiza… J’aurai aimé lui dire en face, mais je n’en avais pas la force… J’aurai aimé lui dire combien je l’aimais, combien elle comptait pour moi… Mais je ne savais même plus ce que signifiait l’amour, je ne ressentais plus rien…

« Mon garçon, quand ton tour sera fini au matin, remet cette lettre à la prêtresse, et l’autre au prince. »
« Oui monsieur »

Une heure plus tard, j’étais arrivé à destination : la falaise qui surplombait la grève sur laquelle nous avions débarqué il y a dix jours. En bas des dizaines et des dizaines de rochers aiguisés comme des lames apparaissaient à la lueur de la lune. Les flots s’écrasaient avec une violence folle contre ces rochers.

Il fallait que je saute…

Il est impressionnant de voir comme une volonté peut se briser à la vue de sa propre mort. Je voulais sauter…

Je fis un pas en avant.

Le bout de mes chaussures était au-dessus du vide, j’étais en équilibre sur mes talons…

Je ne voulais pas être exécuté et brûlé comme un bétail malade.

Je ne voulais pas qu’Archiza me voit dans cet état.

Mais… Je ne voulais pas mourir…

Le vent était fort, tellement que j’en frissonnais. Tout ceci n’était qu’un rêve… J’allais me réveiller au chaud à Stratholme… Rien de ceci n’était vrai… Non… Je n’étais pas obligé de sauter, on allait trouver un remède c’était sur… Mal'Ganis serait défait et tout redeviendrai normal… Oui… Il fallait que je tienne le coup jusque là et je serais sauver… Devant tous les dieux de l’univers, je promets de me battre comme jamais je ne me suis battu. Je serais sauvé, et je reprendrais une vie normale…

Je fis demi-tour, fort de cette résolution, lorsqu’une bourrasque de vent, plus violente que les autres me percuta de plein fouet. Je fus dééquilibré, mon pied gauche glissa sur le sol glacé. Je n’avais rien pour me rattraper…

« Nooooooon »

Je tombais à une vitesse folle vers les flots et les rochers.

Adieu Archiza…

Ben c'est très bien ! Continue à t'occuper comme ça, ça nous masse les zygomatiques

Et puis...



Scusez ! Je repensais au fear d'Archiza !

Et puis, suis assez d'accord avec Leiwella, je crois qu'il y a du talent là

Edith : youpi le chap 8 est sorti !

Chapitre huit

C'est triste

moi je dis, il va pas mourir en tombant... il va se retrouver comme un con a devoir ramasser ses morceaux. ^^

fais toi un tp, cone de glace et... appel le nuage magic euh non je confond tout)
bah archi va te rez c pas un soucis elle est pretresse :p

CHAPITRE 9

Lorsque l'on se voit mourir, c'est notre vie qui se met à défiler devant nos yeux... Mais cette fois ce ne fut qu'une partie qui défila avant que je ne percute les flots en contrebas... Le souvenir d'une autre chute :


Le froid…

La douleur…

Il fallait que je me raccroche à la douleur… Tant que j’avais mal… Je n’étais pas mort.

« Guilthanaaaaaaaas !! »

La voix d’Archiza…

Soudain je sentis quelqu’un se jeter prêt de moi, m’attraper par le col et me secouer dans tous les sens…

« Ne meurt paaaaass !!! Ne meurt paaaaass !!! »

Il pleuvait ? Ou était-ce des larmes qui me tombaient au visage. Je retrouvais mes sens.

« Si tu ne veux pas que je meurs, arrête déjà de me secouer dans tous les sens ! »
« Ok… Tu te sens comment ? »
« A ton avis… J’ai mal partout, j’ai l’impression d’être brisé en mille morceaux… Je n’ose même pas ouvrir les yeux voir à quoi je ressemble… »
« Tu ferais mieux de ne pas les ouvrir… »
« J’adore ta façon de me rassurer… »
« Bouge pas, je reviens, j’ai laissé nos affaires la haut, je vais les chercher, j’en ai pour deux minutes »
« Comme si j’allais bouger… »

Je n’osais repenser aux dernières minutes, à la chute. J’avais vraiment mal partout… Je ne pouvais plus bouger aucun membre, comme si mon corps entier était brisé.

« Me revoila Guilthy, je monte la tente au-dessus de nous. La nuit va tomber, on va rester au chaud, je me débrouillerai pour te ramener au camp demain. »
« Ca c’est de l’idée… »

Elle faisait comme si elle n’avait rien entendu. Les blessés sont toujours aigris, elle le savait. C’est vrai ! J’ai le droit de gueuler un peu, merde j’ai mal !

Le temps défile à une vitesse étrange dans ce genre de situation. Je ne pus dire que le temps qu’il s’était passé lorsque je sentis à nouveau Archiza contre moi.
Elle se glissa sous une couverture et se colla contre moi. Je sentais ses tétons durcis par le froid contre mon torse…

« Tu crois que c’est le bon moment pour ce genre de chose ? Je ne suis pas sur d’être à la hauteur de soir… »
« Chuuut, laisse toi faire, je veux juste te réchauffer un peu… »

La température avait monté de 20 degrés dans la tente ou était-ce mon imagination ?
La douleur ne me quittait pas, mais dans ce genre de situation, on peut dire que c’est presque supportable. Finalement je m’endormis.


« Réveille-toi humain ! »

Une voix grave, au fort accent orc me réveilla. Quelques secondes de paniques, puis mon esprit analysa la situation : j’étais dans un lit rudimentaire, sous un toit rudimentaire, un gros orc en amure noire venait de donner un coup de marteau sur un gong contre le mur… Les orcs… des brutes jusqu’au bout… Un orc ?!

« Ou suis-je ? Qui êtes vous ? »
« En temps normal, j’aurai tendance à dire que c’est moi qui pose les questions… Mais mon clan et moi-même doivent une fière chandelle à votre femelle… »
« Ma femelle ? Ah oui… Mais je ne comprends toujours pas… »
« Je me nomme Thrall, prophète et chaman du clan Frostwolf. »
« Heuu… Enchanté ? Guilthanas, mage de Dalaran, et pas des moindres. »

Il fallait que je paraisse sur de moi, et de mes pouvoirs, pour lui faire peur…
Mais qu’est-ce qui se passait ? Que faisais-je chez les Orcs ?

Archiza et moi étions parti la veille de chez les nains de la vallée d’Altérac à la recherche du clan Frostwolf. Le Kirin Tor nous avait chargés d’une mission particulière : celle de retrouver l’étrange Thrall, celui qui portait l’armure et le marteau de guerre d’Orgrim Doomhammer. Le Kirin Tor pensait que c’était de puissants artéfacts magiques, et il voulait qu’Archiza et moi, avec l’aide des nains du clan Stormpike, les rapportions à Dalaran pour les étudier. Il semblait que ces artéfacts avaient la capacité de réveiller les instincts des Orcs, et de les sortir de leur léthargie. Déjà, Thrall avait attaqué des camps d’internement, et libérés les orcs qui avaient retrouvé l’envie de se battre.
C’était une mission d’une importance cruciale.

« Vous serez bientôt en état de vous levez, j’ai veillé moi-même à soigner magiquement vos blessures. »
« Bah… Merci… Mais… Que me vaut tous ces honneurs ? Pourquoi ne pas simplement nous avoir tués ? »
« Votre femelle est prêtresse. Nous l’avons trouvé en train d’essayer de vous soigner, mais vos blessures étaient trop graves. Or, notre clan souffre d’une maladie. Les chamans ne sont pas doués pour soigner les maladies… Au contraire des prêtres. Nous avons fait un marché : vos vies en échange de celle de nos grunts. »

Et bien… Il faut croire qu’on a de la chance.

« Sachez humain que le clan a une dette envers vous, comme vous avez une dette envers nous. Ne vous considérez pas comme prisonnier, vous êtes nos invités. »

Super, j’avais fait ami ami avec les orcs… Dis Thrall, maintenant qu’on est pote, tu me prêtes ta super armure ? Je te la rapporte l’année prochaine…
J’avais encore un peu de mal à faire le tri dans mes souvenirs, tout ce que je me souvenais, c’était que les Stormpikes refusaient t’attaquer les orcs tant que leurs fortins ne seraient pas construit dans toute la vallée… On avait décidé avec Archiza de partir à deux pour se donner une idée de l’ampleur des forces Orques. J’avais glissé sur une plaque de glace, et j’étais tombé d’une falaise d’une vingtaine de mètre… Heureusement que la neige avait amorti ma chute. Je n’ose imaginer si en bas ça avait été des rochers…

gné? suis plus là

Moi je veux la suite de Northrend !!!

O_o
Mon dieu, Archiza est nécrophiiiile ! C'est dégoutant, je suis choquée.

euh bizarre transition quand meme... tu t'endors en bas d'une falaise et tu te réveilles au milieu des orcs lol, je me souviens meme pas que les orcs soient passés par northrend ^^

puis aussi, pourquoi que vous mourrez pas?

K-meleon est sur son idée fixe là :à) Vous DEVEZ crever, et plus vite que ça mon petit monsieur

Gniark gniark j'ai reussi à vous perdre

Vous comprendrez

CHAPITRE 10

Archiza et moi avions passés prêts d’un an chez les orcs. Comme l’avait affirmé Thrall nous étions ses invités et non ses prisonniers, ce qui nous permettait de nous déplacer librement dans le campement.

Les orcs vivaient dans des huttes rudimentaires mais douillettes.

L’hiver allait bientôt toucher à sa fin, et j’espérais intérieurement que les Stormpike allaient attaquer le clan Frostwolf bientôt. Je n’avais pas oublié ma mission, je devais rapporter l’armure et le marteau de guerre de Thrall, mais ils étaient jusqu'à présent inaccessibles. Le seul moyen était de profiter de la confusion d’une bataille…

Archiza et moi avions mentis sur toute la ligne, nous avions fait croire aux orcs que nous étions des herboristes en quêtes de fleurs rares, comme les calots de glace, et que j’avais chuté par manque d’attention. Ce dernier point n’était pas un mensonge en fait…

Ces stupides orcs avaient tous gobés. Les orcs… Même après un an j’avais toujours du mal à me faire à leur présence. Intérieurement je les haïssais, mais je n’avais pas le choix, je devais faire avec…

Pourtant il faut reconnaître qu’ils ont le sens de l’honneur. Depuis qu’Archiza avait endigué la maladie qui rongeait le clan, ils nous avaient accepté sans réserve parmi eux… Leur mode de vie et leurs manières entraient étrangement en conflit avec mes souvenirs. Dans mes souvenirs les orcs étaient juste de grosses brutes sanguinaires…

Comme bien des soirs, Archiza et moi étions conviés dans la tente du chef, un certain Drek’Thar, un chaman aveugle. Comme d’habitude Thrall était là aussi, et un bon dîner nous attendait.

Ce fut Thrall qui pris le premier la parole :

« Cela fera bientôt un an, humains, que nous vous avons accueilli, et l’hiver touche à sa fin. J’ai le pressentiment que des adieux seront bientôt à l’ordre du jour »

Pas sans ton armure…

« Je pense que vous êtes assez murs maintenant pour entendre quelques secrets »

Des secrets ?

« Depuis le début, et encore maintenant, je sens votre réticence à vous mêlez parmi nous, et cela est compréhensible suite aux deux guerres qui ont déchiré nos peuples. Je pense que vous vous rendez compte petit à petit que la véritable nature des orcs n’est pas celle dont votre peuple a été témoin jusqu'à présent. Je m’explique : Les orcs sont des esclaves depuis des décennies. Des démons de la Légion Ardent ont jadis corrompu mon peuple, et l’ont envoyé envahir votre monde à travers la porte des ténèbres. Le conseil des ombres, composés des plus puissants démonistes et chefs de clan, fut formé, et l’invasion put commencer.

A cette époque Nerz’hull était le chef du conseil des ombres, mais il fut vite détrôné par son disciple : Gul’dan. Gul’dan mis le clan blackhand à la tête de l’invasion, et le massacre commença. »

« Pourquoi nous dire tout cela ? »

« Ecoutez la suite avant de poser des questions. Parmi tous les clans, certains se rendirent compte de la corruption démoniaque qui sévissait. Oui, les orcs ont des âmes de guerriers, mais nous n’aimons pas le massacre gratuit. Le clan Frostwolf, mené à l’époque par Durotar, mon père, s’opposa à l’invasion de votre monde. C’est pourquoi il fut secrètement assassiné.

Alors, Orgrim Doomhammer, un fidèle ami de mon père, défia et tua en combat singulier le chef de guerre du clan blackhand… Il devint alors le nouveau chef de guerre, et il continua l’invasion tout en tentant de préserver les orcs de la corruption.

Le clan Frostwolf s’exila loin de tout.

Je fus le seul épargné de ma famille, et je fus abandonné bébé en forêt. C’est là qu’un humain me trouva et décida de faire de moi son esclave.

Quelques années plus tard, lorsque les orcs furent vaincus, les camps d’internement furent construit… Mon maître en gérait plusieurs… Depuis la ville de Dunrhold. Il fit de moi son gladiateur et je devins son principal gagne pain…

Avec l’aide d’une humaine je pus m’enfuir. Un long périple commença alors, et j’y la chance au cours de ce périple de rencontrer Grom Hellscream, chef du clan Warsong, ainsi qu’Orgrim Doomhammer et le clan Frostwolf en exil.

Un pacte fut formé : libérer les orcs de leur léthargie, et les ramener aux véritables valeurs guerrières de nos origines.

Nous avons déjà attaqué des dizaines de camps et réduit en cendre la ville de Dunrhold, mais Orgrim est tombé… Depuis je porte sa cuirasse et son marteau, symbole de notre liberté, symbole de nos valeurs et de nos traditions »

Il avait deviné ? Il avait deviné notre mission ?

« Ne faites pas cette tête Guilthanas ! Vous n’êtes pas les premiers humains que vos mages envoient pour tenter de prendre cette armure et ce marteau… »

« Mais… »

« Oui, je le sais depuis le début, mais mon clan à une dette envers vous, et je voulais pouvoir vous juger. Les orcs ne sont pas des démons Guilthanas, seulement un peuple qui vit depuis trop longtemps dans l’esclavage… »

« De bien belles paroles, mais elles n’effacent en rien les massacres »

« Evidement non… Mais croyez-vous aux prémonitions ? »

« Aux quoi ? »

« J’ai rêvé d’un homme corbeau… Il m’a fait comprendre des choses… Sachez que je compte reformer la horde : attaquer les derniers camps et réunir les clans… Nous partons Guilthanas… La horde prendra la mer et nous voyagerons loin des humains vers une terre nouvelle… »
« Pourquoi nous dire tout cela ? »

« Parce que je pense avoir gagné votre confiance… Vos amis mages vous ont trahis en vous envoyant ici, ils pensaient certainement que vous n’en reviendrez jamais vivants… D’autres sont venus, ils sont tous morts… Vous savez… Je ne sais même pas si cette armure est réellement magique, c’est simplement le symbole de notre liberté, convoitée depuis des décennies. Nous ne sommes pas si différents ; nous avons vécu une enfance difficile à cause de la guerre… Puis nous avons été trahis par les nôtres… Mais souvenez-vous :

L’envie de liberté, voilà que ce qui est plus puissant que tout… »

Je mets la suite pour ne pas vous faire attendre plus longtemps

CHAPITRE 11

Pourquoi je me souvenais de tout ceci ? De ce voyage en Altérac, de ce séjour chez les Frostwolf…

Mon esprit voguait à la lisière de l’inconscience et du rêve.

Je me souviens encore.

Ensuite nous étions partis d’Altérac, nous avions regagné Dalaran sans les artéfacts… Nous avions été renvoyés du Kirin Tor…
Nous étions partis vivre à la campagne… A Stratholme…

Stratholme…

Soudain mon esprit semble moins engourdi et les souvenirs des quelques secondes qui venaient de s’écouler resurgirent : Le fléau, la chute… ma mort… ma mort ?

Si je pouvais penser était-je vraiment mort ? Pourtant je ne sentais plus rien, comme si je n’étais plus qu’un esprit, un simple esprit qui repensait à son passé. Des parties de ma vie défilaient. Ces souvenirs étaient si vivants, comme si je les vivais à nouveau…

J’étais… engourdi. Mais rapidement des picotements me ramenaient à la réalité…

Etrange sensation…

Je me sentais glisser…

N’étais-je pas mort sur le coup ? Etais-je en train de glisser lentement vers ce glacial sommeil ?

Mais non… Je glissais vraiment ! L’usage de mes sens revenait, j’entendais le bruit de la neige crisser sous moi… j’entendais une sorte de grognement.

J’ouvris les yeux.

Un loup… Un loup était en train de me tirer dans la neige… Il m’avait déjà dévoré la moitié de la jambe, il ne restait plus que l’os, avec quelques lambeaux de peau et de muscles. Un sang, de couleur presque noire, suintait de tout mon corps, laissant une traînée derrière moi. Mais je ne ressentais aucune douleur.

Mais merde, on ne peut jamais être tranquille !

Le loup du sentir que j’avais bougé, il cessa de me traîner par la jambe vers sa tanière et se mit à grogner.

Avant que j’aie eu le temps de réagir il me sauta à la gorge, et planta ses crocs dedans, tentant de m’arracher la trachée.

Par réflexe, j’attrapais le loup par le cou tentant de le repousser. Avec surprise je me rendis compte qu’un simple effort me suffit à le faire lâcher prise. Il avait la gueule pleine de sang… Ma gorge était libre.

Mais il était encore sur moi, je ne pouvais faire aucun mouvement.

Une vision du chien de l’enfer me revint… Il fallait que je me… venge… Il fallait que je me venge de ce que j’avais vécu…

Mes mains étaient toujours serrée sur le cou du loup et je décidais de serrer aussi fort que je pus… Je resserrais la pression… Je sentis les muscles se contracter, le loup gémir… puis les vertèbres de la nuque céder d’un coup dans un craquement de bois sec. Le loup fut pris de tressaillements, puis vomis du sang sur mon visage avant de ne devenir plus qu’un poids mort. J’étais fort… Je sentais la force pure.

Me venger…

Je me relevais, et regardais pour la première fois depuis ma chute l’état de mon corps… J’avais la mâchoire brisée, et la moitié du visage dévoré… Il me manquait un œil apparemment… Mon torse était éventré… Je n’avais quasiment plus aucun organe interne, le loup avait du tous les manger… deux mètres d’intestins sortaient de la plaie suintante et se traînaient dans la neige. Mon bras gauche avait une forme bizarre… Comme s’il avait été brisé en mille morceaux, et que tous les os s’étaient ressoudés n’importe comment… Je n’avais plus aucune cote en un seul morceau… Et enfin j’avais une jambe complètement dévorée, il ne restait plus que de l’os. Mais je ne ressentais aucune douleur.

Ca aurait pu être pire non ? Au moins j’étais vivant…

C’est à ce moment que je pris réellement conscience de la situation… J’étais mort… Mais je vivais encore… J’avais réellement été contaminé, je faisais parti des armées du fléau maintenant… J’étais devenu un monstre…
Mais étrangement tout ceci n’avais plus aucune importance… Non j’étais bien… Excepté un sentiment…

La vengeance…

Il fallait que je me venge de ce loup !

Je remarquais alors que des excroissances osseuses avaient poussé sur mes doigts… En fait la dernière phalange de mes doigts était devenue extrêmement pointue, comme des griffes en os… Intéressant.

Je m’agenouillais devant le corps du loup, puis d’un coup de griffe je l’éventrais le toute la longueur. Son sang avait commencé à coaguler, et seulement quelques gouttes noires visqueuses suintaient de la plaie.
Alors j’y enfonçais mes bras jusqu’aux coudes à la rechercher de ses organes vitaux… Ils étaient encore tièdes… Puis je les dévorais…

Une chaleur apparue en moi… C’était si bon… Je n’avais ressenti qu’un grand froid jusqu'à présent. Je sentais mes tissus se régénérer. Mes cotes se ressoudèrent, la plaie sur mon ventre disparue… Mon bras gauche retrouva une forme normalement… Des muscles repoussèrent sur ma jambe dévorée. Je retrouvais l'usage de mon deuxième oeil.

Ma bouche et mes bras étaient maculés de sang coagulé, et je me sentais si bien… Je n’avais jamais senti une telle assurance, une telle force !
Je pris le cadavre du loup à deux mains et je le jetais aussi fort que je pus… Il atterrit dans la neige cinquante mètres plus loin…

Ce n’étaient pas si mal d’être mort finalement.

Une nouvelle soif de vengeance m’assailli alors…

Il fallait que je venge Andy, je devais me venger d'Arthas…

Le cochon! Il a bouffé Archi!

enfin quoi que... manger un curé ally, moi je dis pas non

roooh mais non, il a bouffé un loup... faut tout te dire à toi. ^^

et archi elle est ou hein? genre le loup l'a bouffée elle et avait encore faim alors il a embarqué le morbac? hein hein hein? tu dis quoi là ma chose?